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Spéciale Saint-Martin

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Page spéciale Saint-Martin

7 juillet 2002 : 6h20 aux commandes du C172 !

Saint-Martin : une destination que je n'avais jamais envisagée aux commandes d'un "petit avion" prit soudain forme lorsque je préparai la navigation qui nous y amènerait...du moins je l'espère !

245 nautiques (soit environ 455km) nous séparent de notre destination. Comme à l'accoutumée, c'est Oscar Charly qui s'y colle. Je me demande quand même si les quatre personnes à bord et les petits 150cv du moteur nous permettront d'atteindre nos 8500 ou 10500 pieds d'altitude de croisière...
La montée est laborieuse, le variomètre est comateux. La bille est au centre, le mélange air-essence est optimal et pourtant, c'est avec peine que nous atteignons 8500ft à la verticale de Melville Hall.

En montée vers 8500 ft
Jusqu'à présent, je navigue en terrain connu : la Dominique m'est familière pour l'avoir côtoyée lors de mes périples vers Marie-Galante ou le Raizet. On essaie donc de peaufiner les estimées.

Montserrat

Bientôt, les choses sérieuses vont commencer : après le passage verticale Raizet, nous ne tarderons pas à pénétrer dans la zone d'Antigua qui est gérée uniquement au moyen de reports de position des pilotes : un radial et un DME. Pas trop le temps d'admirer le paysage, il faut préparer sa phraséo, en Anglais s'il vous plaît : "F-OGOC, a Cessna 1 7 2 from Martinique to Grand Case, 8 thousand, 5 hundred feet, abeam south coast Montserrat, abeam west your station estimated at..." Je tends souvent l'oreille car le débit est soutenu et l'accent un peu déroutant. Heureusement, j'ai eu la bonne idée d'emmener un instructeur dans mes bagages !
Les îles de Montserrat, Antigua, St Kitts & Nevis etc... forment une voie royale au milieu de laquelle vous naviguez à près de 200km/h. Même si l'altitude vous place en position de domination, vous vous sentez bien petit au milieu de cette immensité océanique. Lorsqu'en plus, le contrôleur vous demande votre radial et votre DME, vous vous retrouvez tel un élève qui a oublié sa trousse : "We have no DME equipment, F-OC !" Eh oui, notre vaillant 172 n'est pas équipé comme un avion de ligne ce qui ne nous empêche pas de nous frayer un chemin parmi les trafics commerciaux super entraînés.
Les travers côte sud et côte nord défilent et nous arrivons bientôt dans la zone de contrôle de Juliana. Les îles couronnées de bleu turquoise nous offrent un spectacle inoubliable. Arrivé travers le célèbre terrain de St Barthélémy (célèbre pour sa difficulté), nous amorçons la descente vers notre destination : l'aéroport de Grand Case dans la partie française de Saint-Martin. La finale est très sportive en raison des fortes rafales mais elle ne comporte pas d'autre difficulté.
2h50 après notre départ, nous arrêtons le moteur au parking de Grand Case. La première préoccupation est de refaire le plein, afin que nous puissions repartir aujourd'hui !
Grand Case
Après un léger repas pris à l'aérogare et l'accomplissement des formalités d'usage, nous remettons en route rapidement car il nous reste du chemin à faire pour le retour...
Décollage Grand Case Petite mésaventure sur ce terrain en auto-info à cet instant, un avion sur la fréquence mais s'annonçant à l'atterrissage sur le terrain de Juliana à l'autre bout de l'île, débarque en finale alors que nous commençons à pénétrer la piste. Rapide demi-tour, et nous voyons l'aéronef atterrir périlleusement...
La piste ne mesurant pas 3km comme à Fort-de-France, nous sortons un cran de volets et mettons la pleine puissance sur freins pour vérifier que le moteur affiche bien les paramètres nécessaires à notre envol. Tout est okay, et nous reprenons les airs direction la Martinique : c'est tout droit (ou presque) !

La route est sensiblement la même qu'à l'aller, nous passerons tout de même à la verticale de Montserrat, l'île dévastée par l'éruption de son volcan il y a quelques années. Le temps n'est plus aussi clément que ce matin et le vent de face allongera notre trajet de 40 minutes par rapport à l'aller, soit 3h30 de vol pour le retour ! Autant dire que les passagers ont bien dormi et que l'ennui aurait été profond derrière les commandes si la météo n'avait pas été un peu capricieuse et turbulente...
6h20 dans Oscar Charly, mon postérieur ne ferait pas ça tous les jours ! :-)


19 juillet 2002 : Ça passe ou ça casse...

Ce jour a marqué un tournant décisif pour mon avenir de pilote. J'ai décollé à 6h30 aux commandes du C172 afin de me rendre au CHU de Pointe-à-Pitre où j'avais rendez-vous à 8 heures pour y passer la visite médicale d'aptitude du Personnel Navigant Technique (visite d'aptitude dite de "classe 1" nécessaire pour devenir pilote professionnel / de ligne). Autant dire que le stress était maximum d'autant que je savais déjà que ma myopie était un peu trop importante pour que je sois déclaré apte. Vers 13 heures, tous les examens étaient terminés et je re-décollais en direction de Fort-de-France.
Après quelques jours d'attente, les derniers résultats sont tombés : tout est bon et j'aurai donc la possibilité de demander une dérogation concernant mon problème de vue. Encore quelques semaines de suspense et je serai fixé.


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