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Journal des vols : janvier - mars 2003 |
Info
: Cliquez sur les images pour les agrandir et en découvrir d'autres
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26 janvier 2003 : Vers de
nouvelles sensations...
Nouvelle année, nouvelles résolutions : aller tâter
d'autres pistes. Pour la première de l'année, j'ai choisi
la Désirade, charmant bout de caillou posé au large de la
Guadeloupe et doté d'une piste en béton de 600x20m,pas très
large donc comparé aux 45m de la piste de Fort-de-France ou même
aux 30m de Marie-Galante...
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La navigation n'a rien d'exceptionnelle
puisqu'on emprunte pratiquement la même route que pour Marie-Galante,
le trajet étant juste un peu plus long (1h15). On rencontre en
chemin les îles de la Petite Terre, 2 îlets insolites au beau
milieu de nulle part.
Puis vient enfin le moment de l'atterrissage, non sans avoir admiré
au loin la Pointe des Châteaux guadeloupéenne. Le terrain
est en auto-info et je suis le seul sur la fréquence ce dimanche
matin. On procède par la verticale du terrain pour l'intégration
dans le circuit en surveillant un éventuel trafic ou des chèvres
sur la piste...
Le vent est assez fort et souffle de la droite, ce qui ne facilite pas
la tenue de l'axe pourtant primordiale sur une piste étroite. |
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Malgré les rafales de dernière
minute, l'arrondi se passe bien et l'avion s'arrête largement dans
la première moitié de la piste, même pas besoin de
vraiment freiner...
Mission accomplie, à nous la Désirade !
23 mars 2003 : Juliana, quelle princesse !
Le temps a passé et l'école de pilotage où j'ai
fait mes premiers pas est maintenant devenue l'entreprise dans laquelle
je travaille. Nous mettons en place une activité de transport à
la demande et avons donc fait l'acquisition d'un BN-2
(Britten-Norman Islander). Après de longs mois de travaux à
Miami, Bernard (mon boss !) est parti le rechercher pour l'acheminer jusqu'à
St Martin, d'où il fera un petit saut jusqu'à St Barts dans
un atelier d'équipements radio (non non, ce n'est pas compliqué
comme histoire !).
Aujourd'hui dimanche, Bernard est donc bien arrivé à St
Martin et il n'attend plus que moi pour le rapatrier en Martinique. |
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St Martin, j'ai déjà fait une
fois, mais avec atterrissage sur le petit aérodrome de Grand-Case.
Mais cette fois on ne rigole plus : la destination finale est l'aéroport
international de Juliana. Vous savez bien, celui situé juste à
côté d'une plage au raz de laquelle passent les avions en finale
! Pour l'occasion, j'ai troqué Oscar Charly contre un 172SP plus
puissant et un peu plus véloce...
Afin de pouvoir aller droit au but, je décide de monter au-dessus
des nuages. 8500 pieds ne seront pas suffisants et je dois donc atteindre
mon niveau record : le FL105 (10500 pieds) !!! La navigation est tranquille,
j'ai l'impression d'être le seul dans ces parages et le contrôle
de V.C. Bird (Antigua) ne s'occupe pratiquement pas de ma présence.
Tant mieux ! |
Puis vient enfin l'arrivée à
Juliana au milieu d'un trafic réglé comme du papier à
musique. En effet, arrivées et départs se succèdent
à un rythme effarant et sans commune mesure avec ce que l'on peut
rencontrer dans les îles françaises. Ici, on sent plus une
gestion à l'américaine avec un réel souci d'efficacité.
Par contre, pas facile d'en placer une au beau milieu des BN-2, Twin Otters,
Jets et autres Boeings.
Le retour ne sera pas direct car notre autonomie serait trop juste pour
assurer la sécurité. Un stop à Antigua sera donc
nécessaire pour avitailler ce qui me donnera l'occasion de découvrir
encore une piste inconnue ! Après environ 5 heures de vol dans
la journée, le dernier atterrissage en Martinique sera honorable
et heureusement car avec son patron-mécano comme passager, la remontée
de bretelles ne se serait pas faite attendre :-)
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